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La Recherche et Technologie (R&T) est une branche de la Recherche et Développement (R&D) qui cherche à valoriser dans l’industrie les découvertes scientifiques. C’est une recherche moins fondamentale et plus directement confrontée aux problématiques des entreprises.

En l’occurrence, l’Équipe R&T chez MMB cherche à « passer des verrous technologiques » selon son directeur, c’est-à-dire à passer de l’existant vers la maîtrise de nouvelles compétences par trois types d’innovation :

  • L’innovation incrémentale : l’amélioration constante des procédés pour obtenir selon le produit des réalisations toujours plus belles, des maquettes plus fidèles, des états de surface plus réguliers, des parois plus transparentes, etc.
  • L’innovation de rupture : le franchissement de paliers technologiques qui ouvrent de nouvelles applications à un procédé, tels que le travail sur de nouveaux couples matériau-technologie de transformation, sur leur durabilité et résistance dans le temps, ou encore sur l’optimisation radicale de procédés pour permettre de tout nouveaux usages.
  • L’innovation écologique : le remplacement de certains produits et agents actifs par des produits plus respectueux de l’environnement et de la santé, dans un souci de responsabilité environnementale et sociale, et dans le respect des réglementations (lois REACH européennes par exemple)

À la source de l’activité R&T, il y a des demandes soit du marché (clients et commerciaux), soit de la production (équipes qualité et production), soit du régulateur (lois, normes et règlements via l’équipe qualité, sécurité et environnement bien souvent). Ainsi, l’équipe R&T a un rôle support dans la société. Elle répond à des problématiques identifiées par des missions et projets de recherche technique ponctuels, à court et moyen terme. Pour remplir ces missions, elle effectue une veille technologique constante.

Recherche & Developpement

L’équipe R&T chez MMB mène ses recherches techniques
sur des grands axes d’innovation définis dans la stratégie de l’entreprise

|  L’industrialisation de la fabrication additive

Stabilité des process, palette des matériaux disponibles, santé matière, état de surface et conditions économiques sont autant de dimensions qui participent au caractère industriel de la fabrication additive. Or, la fabrication additive évolue rapidement sur toutes ces dimensions. Certains procédés deviennent compétitifs en performance, coûts et délais, et trouvent donc un marché.

|  La numérisation

Les technologies de l’information révolutionnent l’industrie depuis des décennies. Le numérique et la robotique ont transformé la production et les fonctions supports. C’est l’industrie 3.0 que chacun connait actuellement. Le cyber promet de connecter étroitement les distributeurs et les consommateurs avec les systèmes de production numériques et leurs machines robotiques. Ainsi, l’industrie pourra offrir des produits personnalisés de manière automatique et rapide. C’est le pas à franchir vers l’industrie 4.0.

|  La personnalisation

Cette composante majeure de l’industrie 4.0 est déjà expérimentée sur des marchés de niche. MMB s’inscrit pleinement dans cette démarche en cherchant des solutions techniques et des modèles économiques avec ses clients pour personnaliser des gammes de parfums, produits cosmétiques, pièces automobiles, ou encore bijoux.

Metallurgie

L’équipe R&T agit par :

  • La participation à des partenariats de recherche avec des clients, fournisseurs et institutions publiques (académiques, régionales, nationales et européennes)
  • Le conseil et le soutien à la mise en œuvre des investissements en nouveaux procédés
  • La réalisation de chaînes pilotes : la mise en place de moyens dédiés à la recherche
  • La réalisation de tests de nouvelles technologies
  • La veille technologique

Elle s’appuie sur des ressources MMB telles que

  • Les équipes et moyens au cœur du métier de MMB : conception, production et finition
  • Un laboratoire en interne : microscopie, spectrocolorimétrie et étude de vieillissement matière
  • Des laboratoires d’analyses externes, en particulier pour la microscopie électronique à balayage (MEB) pour répondre à des questions plus fondamentales